Du combat à la contredanse : musique et indépendance en Colombie, circa 1810

Les opérations militaires de l’indépendance de la Colombie se sont entourées toujours d’un appareil musical qui comprenait aussi bien de la musique savante (symphonies, odes, hymnes, marches) que de la musique populaire ou de fête (contredanse, valses, bambucos et pasillos) et de la musique religieu...

Full description

Autores:
Mächler Tobar, Ernesto
Montoya Campuzano, Pablo José
Tipo de recurso:
Article of investigation
Fecha de publicación:
2012
Institución:
Universidad de Antioquia
Repositorio:
Repositorio UdeA
Idioma:
spa
fra
OAI Identifier:
oai:bibliotecadigital.udea.edu.co:10495/24041
Acceso en línea:
http://hdl.handle.net/10495/24041
https://journals.openedition.org/america/383
Palabra clave:
Música y política
Independencia de Colombia
Musique et politique
Nation
Bolívar
Indépendance Colombienne
Contredanse
Bambuco
Música y política
Nación
Independencia colombiana
Contradanza y bambuco
Rights
openAccess
License
http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/2.5/co/
Description
Summary:Les opérations militaires de l’indépendance de la Colombie se sont entourées toujours d’un appareil musical qui comprenait aussi bien de la musique savante (symphonies, odes, hymnes, marches) que de la musique populaire ou de fête (contredanse, valses, bambucos et pasillos) et de la musique religieuse (Te Deum, messes, Ave Maria). Petit à petit, les historiens et les musicologues ont pu reconstruire les relations pas toujours harmonieuses entre la musique et la politique à l’époque où la Colombie faisait ses premiers pas en tant que nation. Sans aucun doute, la musique a une importance primordiale puisqu’elle permet de comprendre non seulement les jeux de l’amour, les activités récréatives, mais aussi le sentiment patriotique et l’héroïsme au temps de l’indépendance colombienne. Cette communication à quatre mains se donne comme principal but une vue panoramique, accompagnée de l’audition d’exemples musicaux appropriés, de la musique qui était interprétée selon les situations, marquant la valeur qu’elle a revêtue tant à l’époque de l’indépendance proprement dite qu’au long des XIXe et XXe siècles. Nous nous efforçons de démontrer qu’il n’y a pas de république sans fête nationale, ni de fête nationale sans musique.