La question postcoloniale au risque de la déconstruction. Spivak et la condition des femmes

Depuis Edward W. Said, les recherches sur le rapport entre discours et représentations idéologiques ont permis d’éclairer la situation postcoloniale en ouvrant un champ de recherche propre à revisiter la question de l’altérité. Depuis, dans cette même ligne, des études comme celles de Gayatri Chakra...

Full description

Autores:
Poché, Fred
Tipo de recurso:
Article of journal
Fecha de publicación:
2019
Institución:
Universidad de San Buenaventura
Repositorio:
Repositorio USB
Idioma:
spa
OAI Identifier:
oai:bibliotecadigital.usb.edu.co:10819/27939
Acceso en línea:
https://hdl.handle.net/10819/27939
https://doi.org/10.21500/01201468.4101
Palabra clave:
Rights
openAccess
License
Franciscanum - 2019
Description
Summary:Depuis Edward W. Said, les recherches sur le rapport entre discours et représentations idéologiques ont permis d’éclairer la situation postcoloniale en ouvrant un champ de recherche propre à revisiter la question de l’altérité. Depuis, dans cette même ligne, des études comme celles de Gayatri Chakravorti Spivak ont prolongé la réflexion en portant leur attention sur la condition des femmes dans les anciens pays colonisés. L’auteur de la présente contribution s’efforce, alors, en premier lieu, de montrer de quelle façon la philosophe indienne utilise la déconstruction derridienne pour penser la question de la condition féminine indienne. Ensuite, il souligne comment sa lecture postcoloniale de la littérature contribue à revisiter l’histoire de l’indépendance et ses prolongements, en interrogeant la place des femmes, notamment les plus défavorisées. Enfin, après avoir rappelé les grandes lignes du texte «Can the subaltern speak?», largement commenté à travers le monde, Fred Poché propose quelques repères utiles pour la prise en compte de la parole des «subalternes».