Le sucre : barrière entre la Guadeloupe et son environnement caraïbe

A sept mille kilomètres de sa métropole, la France, la Guadeloupe entretient davantage de relations avec elle qu’avec son environnement caraïbe, et ceci de sa colonisation au XVIIe siècle jusqu’aux débuts des années 1970. Pendant ce long temps, la dépendance économique et commerciale envers la Franc...

Full description

Autores:
Marie-Christine Touchelay; Université de Paris 13/ Société d`Histoire de la Guadeloupe
Tipo de recurso:
Fecha de publicación:
2013
Institución:
Universidad del Norte
Repositorio:
Repositorio Uninorte
Idioma:
fra
OAI Identifier:
oai:manglar.uninorte.edu.co:10584/2943
Acceso en línea:
http://rcientificas.uninorte.edu.co/index.php/memorias/article/view/5276
http://hdl.handle.net/10584/2943
Palabra clave:
Rights
License
http://purl.org/coar/access_right/c_abf2
Description
Summary:A sept mille kilomètres de sa métropole, la France, la Guadeloupe entretient davantage de relations avec elle qu’avec son environnement caraïbe, et ceci de sa colonisation au XVIIe siècle jusqu’aux débuts des années 1970. Pendant ce long temps, la dépendance économique et commerciale envers la France se renforce alors que le sentiment d’être français est de plus en plus partagé par la population. L’unique revenu repose sur la monoculture de la canne à sucre. Des Sociétés anonymes métropolitaines possèdent les usines qui produisent un sucre brut destiné aux raffineries de France. Leurs directeurs et cadres sont des métropolitains, et c’est par leur intermédiaire que les habitants perçoivent ce qu’est la France. Il faut attendre la diversification des activités économiques sur place qui suit la fermeture des usines sucrières, pour qu’une ouverture sur l’environnement caraïbe proche voie le jour. C’est l’objet de cette communication de montrer pourquoi celle-ci a été tant retardée.